Expériences de Voyages

11 oct: Nous aterrissons à Kota Kinabalu en fin d'après-midi, et cherchons un dortoir. Les hotels de backpackers sont abordables, mais on sent bien que tout est plus cher qu'en indonésie. On refuse le premier un peu trop peuplé de travestis, et allons un peu plus loin. On ira faire quelques boutiques où je trouve des sandales pas chères de bonne qualité, c'est les soldes, avant de diner sur le port. On choppe un plan pour bouger dès le lendemain matin au volcan Kinabalu, pas facile de dire qu'on ne veut pas de leur package avec transport et ascencion tout compris hors de prix, mais on arrive à n'avoir que le transport.

Arrivés au pied du volcan, Max va réserver une piaule pas loin et je vais négocier pour l'ascencion. Echec cuisant: un seul hebergement propose la nuit à 100€, et ils ne veulent pas qu'on campe librement. Je peste et demande un peu partout si je peux monter en payant moins mais rien n'y fait. Viennent alors me proposer leur dernière place une équipe de 49 malaisiens, l'un d'entre eux ayant annulé, une aubaine. Je laisse Max faire des marches dans le parc et monte avec l'équipe. Des Malays, des Chinois et des Indiens, la même mixité qu'à Singapour; ils viennent de KL. Le fils du PDG de la principale boite organisatrice du séjour Mc Millan Wood, je l'apprendrai plus tard, veut grimper en tête avec moi. Arrivés aux chalets après 1500m de dénivellé, on a 1h30 d'avance sur le reste du groupe, mais c'était pas du petit niveau. La bouffe est à volonté et plutôt bonne à Laban Rata Resthouse, mais l'eau est froide et les dortoirs sommaires, je me réjouis de ne pas avoir payé les 100€ demandés, même si on est à 3350m !

Départ le lendemain dans la nuit à 2h30 du matin pour arriver au sommet avant le lever du soleil. Là encore je prend la tête (le chef d'expédition me surnomme déjà speeder man), car le groupe est vraiment trop lent (certains membres sont assez agés), mais me retrouve assez vite seul. Arrivé aux passages de cordes, les rochers sont vraiment glissants car humides de rosée et il a plu la veille, mais je ne peux m'arrêter sous peine de me refroidir. Le vent commence à souffler et à faire geler l'eau sur ma veste vers 3700m, et je tombe à quelques dizaines de mètres du sommet, heureusement sur un rocher arondi. Cela me remet les idées en place, avec peu d'oxygène, j'ai du mal à reprendre mon souffle, seul dans le noir avec une petite lampe torche trouvée à c2euros, et mal équipé pour le froid, je suis en espèce de transe quand j'arrive à 4000m. Je m'arrête, chose à ne pas faire, car me refroidi très vite, je vais me protéger du vent au milieu de rochers et attend le groupe.. Je crois mourrir de froid mais ne peux plus bouger parmis les pierres saillantes ce serait du suicide de partir avant le retour du soleil.. Les premiers arrivant de TV3 avec qui j'ai sympathisé la veille finissent par me rejopindre une heure après. On se réchauffe en se serrant dans la cache, en attendant le spectacle solaire.. qui n'arrivera pas. Trop de brouillard. Je redescendrai pour la peine à toute allure, suivant une femme pratiquant l'ultra treck en courant, afin de rejoindre Max pas trop tard et aller à notre prochaine destination: les sources chaudes du parc.

Les Poring Hot Springs du parc Kinabalu sont au nord de la petite ville de Ranau, nous négocions donc un taxi pour qu'il nous y emmène trouver un dortoir, puis nous déposer aux sources. Il est déjà un peu tard et les piscines chaudes sont assez occuppées, nous allons donc directement voir une petite cascade où l'on se baigne, puis une grotte avec des centaines de chauve souris. Une indication nous titille cependant le regard: celle de grandes cascades à environ 3 km. Il est un peu tard mais on y va quand même; dans la végétation luxuriante nous croisons une civette et des insectes géants. Max menace de faire demi tour au 3/4 du chemin à cause de ses claquettes pas adaptées à la marche, on échange de chaussures et repart. Superbes cascades de 40m où l'on se retrouve seuls, en harmonie avec la nature, mais non, pas à poil. Viens alors l'heure du retour, il est un peu tard et forcément le soleil tombe. On pense avoir oublié les lampes torches mais on en retrouve une. Sous l'épaisseur des arbres la nuit tombe très vite, et nous nous retrouvons aux frontières du parc perdus, à tourner en rond autours d'un batiment et d'une rivière.. "mais non on a pas traversé de rivière bordel!" "mais si, peut etre... roh! jm'en souviens plus.." On retrouvera notre chemin 30minutes après et paierons au prix fort la course pour nous ramener à Ranau.

Le lendemain nous repartons en bus pour Sepilok, un centre de réinsertion d'orang-outans. On croise sur la route un francais et un bolivien; nous les suivons au bed & breakfast 1 km plus loin, puis allons voir les grands singes à l'heure où ils se font nourrir. Un peu décevant car orchestré, nous apercevrons tout de même 3 specimens de belle taille. Le soir barbecue à volonté, on se rempli le ventre, et négocions par telephone un séjour de 3 jours au bord de la rivière kinabatangan grâce à un contact pris à Kota Kinabalu.

Une voiture vient nous chercher le lendemain et nous emmène à Bilit, près de Sukau, où un couple nous accueille avec de grands sourires. Leni vient des philippines et fréquente notre guide, ils ont monté quelques bungallows pour faire de l'écotourime. Nous sommes les seuls le premier jour et allond faire une croisière en barque à moteur dès notre arrivée, suivi le soir par une marche nocturne dans la forêt. Le temps n'étant pas clément nous ne verrons pas d'éléphants, mais tout de même bon nombre de macaques, nasiques, callau, aigrettes, martin pêcheur, et même un cochon sauvage traversant la rivière. Soirée à rigoler devant la sitcom indonésienne d'adolescents que Leni regarde Le lendemain croisière à l'aube, puis marche pour atteindre l'oxbow lake, superbe coin où nous verrons un orang-outan dans son arbre, puis des loutres dévorant un poisson, avant de nourrir les milliers de petits poissons du lac avec du pain (le bruit est impressionant). Je trouve une sangsue accrochée à mon ventre, notre guide nous apprend qu'il faut rentrer son t-shirt dans le pantalon.

Deux couples nous rejoignent: l'un espagnol, l'autre anglais, sympathiques.

28 septembre: De retour à Bali je vais chez Reni à Kuta, encore surfer sur le canap de ma pote, mais il y a du monde: 1 américaine, 1 costa-ricienne, 1 suisse et 1 hongrois (ce dernier fait un bon quintal pour un bon 2 mètres de haut et a tout plaqué pour venir apprendre la danse balinaise.. il me plait); ils ont décidé d'aller gravir le Gunung Batur en partant de nuit. Ayant déjà vécu l'expérience, je ne les joins pas et reste seul pour acceuillir Marine le lendemain à l'aéroport. Je pars vers Legian et Seminyak chercher un losmen pas cher. Je galère, le coin est pourri de trucs de luxe et les bons coins du lonely planet sont pleins. Je fini par trouver une chambre très correcte avec grand salon privatif exterieur pour 200 000, et loue une mob pour chercher les potes à l'aéroport; je suis rodé maintenant et me gare à chaque fois à l'extérieur pour éviter les flics et le soudoiement.

Toujours sur les reserves de dollars que m'a filé Yoan car toujours sans CB, j'attend Max avec impatience qui me ramène des Rupiahs pour le mois. Il est un peu fatigué mais excité de découvrir Bali, chose qu'on fait à l'australienne en allant sur la plage de double six, puis le soir trainer les poppies lane avant d'investir la plus grande discothèque de l'île: Sky Garden. Sur 3 étages l'ambiance est décontractée et les coktails pas cher. Les filles de joie demandent à Max où il crèche et après quelques verres nous le perdons pour le retrouver fauché 1 heure après, ayant payé des coups à une belle créature. On rentre au QG à 5h30 du matin à trois sur la mob, c'est ca aussi Bali.

Nous décidons de prendre désormais le bus car partons pour ne plus revenir. Direction d'abord Munduk en deux coups de Bemo, au centre Nord-Ouest de l'île, près de grands lacs.

C'est le coeur maraiché de Bali, avec notamment ses rizières en terasse et son café, dont le plus cher du monde: le Kopi Luwak. Les grains de ce café sont mangés par les Civettes, des espèces de chat musqués, malheureusement en cage, puis sont récupérés après toréfaction intestinale dans les excréments, puis lavés et moulus pour un café exceptionnel.

Nous irons visiter le temple Ulun Danu Beratan, et nous perdrons Max sur la route des cascades.

Marine nous fait découvrir d'autres plats indonésiens: le mie baso (boulettes de viande avec soupe de nouilles) et les martabak (gros pancake à la farine de manioc).

On reprend un bemo 2 jours après pour le Nord: Lovina. Site connu pour aller voir les dauphins, nous n'irons pas. On trouve des bungallows sympa au bord de la plage, chez le vieux Gede.

Place au farniente, et boutiques pour Max qui se fait suivre par de véritables hordes de vendeurs ambulants (c'est comme ca qu'on le repère). Comme je supporte pas de ne rien faire, heureusement que j'ai mon masque et mon tuba. Nous planifions une journée de plongée dans un des meilleurs coins de Bali: l'ile Menjangan à l'extrème Nord Ouest.

Effectivement 2 plongées magnifiques marquent notre deuxième journée où je me retrouve contemplant une grosse tortue verte mangeant les coraux quand s'approche un requin de récif à une dizaine de mètres, entouré d'un énorme banc de petits individus... Nous verrons les requins à 5 reprises.

Le soir on se régale de poisson grillé sur la plage en buvant de l'arak avec les locaux.

Dernière journée à aller se baigner dans des sources chaudes, puis soirée en bar avec un groupe local et un serveur qui se fait malencontreusement vider un verre dessus par Marine qui parle avec ses mains, puis au Volcano, boite de nuit où était sensé passer l'un des meilleurs DJ d'indonésie.. on renontre un couple de gays Neozélandais, mais nous sommes fatigués, le son n'est pas très bon, on ne l'entendra pas.

Départ pour Java avec taxi, puis ferry, puis 9h de bus pour Probolinggo. Arrivée à 11h00 le soir, négociation de deux Becaks (pousse-pousses) pour aller au centre trouver un losmen. Là le tenancier nous demande si on est intéressé par le Bromo, et "oui ! nous sommes venus pour ca.", il nous envoie un de ses contacts qui nous propose pour 2 millions de partir à 2h du matin, avec le trajet pour Yogyakarta le lendemain. Nous acceptons, et, après un warung en pleine nuit, nous dormons quelques minutes dans la jeep qui nous emmène au pied du volcan.

Nous marchons vers 5h du matin sur le sommet d'en face pour admirer le superbe lever de soleil sur le Bromo et le Seneru qui fume derrière.

Nous irons ensuite en jeep pour traverser le desert de sable jusqu'aux marches montant au cratère du Bromo. Des dizaines de personnes sont là à éreinter les petits chevaux, gagne pain des locaux qui les proposent pour éviter la marche.

On attend longtemps le bus pour Yogyakarta, mais on a finalement un minibus avec clim assez confortable. On y rencontre un couple de jeunes francais et un couple de presque vieux anglais. Ces derniers nous régalent de leurs voyages et nous donnent des conseils pour la suite du notre à Bornéo. Nous arriverons le soir à Yogya et suivrons le plan du chauffeur de jeep en allant dans un vieil hotel, ok pas cher, mais vraiment craignos.

Le lendemain on parcours la grande rue de Prawirotaman en demandant à chaque hotel combien il font leurs chambres, pour finalement prendre le premier dans lequel on est entré! Très bon accueil et des petits dejeuner vraiment typiques.

Nous allons visiter la ville et le kraton, centre historique avec anciennement le marché aux oiseaux, le palais et la piscine du sultan. On nous ouvre la mosquée sous terraine, nous profitons d'une belle vue sur le Merapi.. mais également sur les grafs des jeunes de Jogja qui ne sont pas vilains du tout. Solo et Jogja se disent toutes les deux capitale culturelle et regorgent de merveilleuses boutiques d'antiquités ou de batik. On se promène sur Malioboro, on fait les boutiques (même moi).. et allons visiter Prambanan, magnifique temple marquant le début de l'indouhisme au VIIIème siècle.

Le lendemain Marine doit retourner sur Jakarta, puis en France. Nous la quittons et partons dans une maison de 8 étudiants en couchsurfing grâce à Leah, la seule indonésienne de l'équipe. Super accueil, nous allons ensuite visiter le temple boudhiste de Borobudur, datant du XIIème siècle, il représente les 7 niveaux pour atteindre le Nirvana.

Nous loueront l'après midi des velos à Jeke, un local très sympa qui a aidé des participant de pekin express il y a quelques années. On part à la recherche des plantations de tabac, des potiers et des fabricants de tofu (tahu) des villages alentours, mais malheureusement les velos ne sont pas bien entretenu, j'ai un pédalier dévissé, des villageois nous le répare. On cherche les maisons avec des tas de bois devant, c'est comme ca qu'ils chauffent les marmites pour frir le tahu.. et perdus après un cul de sac au fond d'un village, mes quelques mots de bahasa indonesia suffisent pour se voir inviter à en manger. Les portes d'une vieille batisse s'ouvre sur une grande pièce sombre, au fond de laquelle se dresse une vieille femme corpulente qui remue ses pavés de tofu dans l'huile d'un énorme wok. La famille est très souriante, nous fait de la sauce aux oignons et nous donne des chaises, on a faim, et on se régale. Max leur donne un généreux pourboire et nous repartons plein d'images inédites dans la tête. Mais 10 mètres après, c'est la chaine de Max qui casse. Les villageois nous viennent en aide, on la répare avec un marteau et une pierre, mais ca ne tiendra que quelques kilomètres, et alors que l'heure tourne, nous décidons d'appeller Jeke. Celui-ci arrive en mob et me la fait conduire tandis qu'il s'installe derrière, le velo dans les main: tels 2 clowns nous retournons à Borobudur, beau travail d'équilibrisme et de sang froid.

De retour avec les étudiants, nous faisons plus ample connaissance avec les 3 francais, 2 polonaises, 2 suedois et le coréen qui forment cette joyeuse colocation. Un suedois est là temporairement, il est parti 23 mois plus tot, en s'engageant sur des bateaux pour traverser les oceans, et en faisant du stop à terre.. Les polonaises ont une mob mais ont peur d'en faire et nous la prête pour le lendemain.

Nous allons en direction du Merapi, volcan encore souvent actif. Mais arrivés un peu tard nous nous contenterons d'une ballade dans la montagne d'en face sans même une belle vue sur le volcan, décidément caché par beaucoup de nuages.

Nous parlons avec Max depuis longtemps de se faire masser mais ne l'avons pas encore fait, alors nous nous décidons et allons dans un centre shiatsu. C'est la première fois pour moi. Un écriteau No Sex No Drugs est dans chaque pièce, je suis rassuré, les masseuses n'essaieront rien. Cela fait un grand bien, mais je suis empoté et les employées se moquent gentiement de moi.

Grosse soirée dans les rues de Malioboro où se déroule une "night ride", les cyclistes viennent déguisés se rassembler et rouler derrière le fils du sultan venu avec sa future épouse pour l'occasion. Spectacles de musique, de bmx et de vtt (durt).. les jeunes ont des crécelles et dansent au milieu de la place au Nord, la fête est annoncée jusqu'à 5h du matin. Mais finalement cela gêne trop la circulation alors les policiers arrêtent tout, d'une facilité assez déconcertante.

Nous partirons le lendemain prendre un avion pour Kuala Lumpur puis Kota Kinabalu, à Bornéo partie malaisienne.

22 sept: Après un départ à 6h30 du matin, nous arrivons au port de Mersing où je dois negocier le taux de change de mes dollars sg en ringit, puis prendre un billet de ferry pour l'ile de Tioman.

J'ai lu qu'Air Batang est le meilleur endroit pour les backpackers, c'est donc là que je demanderai à descendre, après, comme d'habitude, une croisiére dans un siège trop petit et un mauvais film de kung fu à la TV.

Je sympathise avec un couple de hollandais et d'allemands, je suis les premiers qui recherchent le bungallow le moins cher de l'île, et nous trouvons non sans mal quelquechose à 30 Rg la nuit, et après avoir visité le village et les plages chacun de notre coté, nous prenons l'apero ensemble. De nombreux lézard géants (certains d'un bon mètre et demi) peuplent l'île et nous trouvons également un python dans un arbre.

Je m'en mordrai la chair le lendemain matin d'avoir choisi le bungallow le moins cher quand je trouve une punaise de lit sur la moustiquaire et des traces rouges sur ma peau.

Déménagement: je cherche un autre bungallow en racontant mon histoire de "bed bugs".. mais le premier en a soit disant aussi, le deuxieme n'a rien en dessous de 100 Rg (alors qu'on est en basse saison), et le troisième me dit carrément au bout de 2 mins que non non ce n'est pas possible car la dernière fois qu'on lui a ramené des bed bugs il a du jeter le matelas.. je comprend alors qu'ils me prennent pour un infesté et décide d'arrêter de raconter cette histoire.

Le prochain établissement où le couple d'allemand s'étaient établi m'ouvrira ses portes. Je rencontre un autre allemand, Tobias, qui cherche à aprtager une chambre et lui propose la mienne, nous y resteront 3 nuits.

Chacun raconte ses histoires de voyages, les allemands finissent un tour du monde, Tobi un tour d'Asie du sud est. Je pars quelques heures à pied à travers la jungle, enregistre quelques ambiances avec des singes dans les arbres, et découvre monkey beach, une plage de sable orange quasi déserte, où je vois quelques jolies choses en snork; puis continue pour monkey bay où là, je suis seul dans une eau limpide et peu profonde sur 150m, entourée de roches puis de jungle. Magique. Je visite les bungallows désafectés en me disant que c'est l'endroit idéal pour venir squatter quelques jours avec ses potes et ses vivres; puis je rencontre une tortue en snork qui m'aime bien et je nagerai avec elle un bon moment, avant de repartir avant la nuit. Je me perd un peu et m'égratigne le pied que j'avais déjà blessé par un corail.. peur que le sang attire les insectes mais ca sèche vite.

On me conseille la dive shop à côté de ma piaule, tenue par un japonais, et j'irai donc le lendemain avec 5 autres japs pour 2 plongées assez chouettes. On y croisera notamment de minuscules crevettes sur une anémone à poisson clown qui viendront manger les peaux mortes de nos mains..

Soirée bar, Tobi ronfle et prend toute la place dans le lit, je lui dit le lendemain et il sera discret jusqu'à la fin.

Je vais, le quatrième jour, faire la traversée d'ouest en est de l'île.. je tombe pied à nez avec un lezard de 50 cm sur le sentier; je le regarde; il me regarde; de longues secondes s'écoulent, puis je crie comme un macaque et il fuit. On m'annoncait 3h mais je fait la marche en la moitié et y rencontre 3 charmantes francaises en fin de forêt, avec qui je dejeune et me baigne dans les eaux limpides de Juara. Le jour faiblissant, je loue les services d'une mob pour faire la moitié du trajet en côte, et repars par la forêt pour arriver au sunset bar et boire des bières avec Tobi, des allemandes et les étoiles au sunset bar.

Lendemain ferry, taxi car j'ai un avion pour Bali, aprement négocié avec le concours (encore) d'un couple allemand.

13 septembre 2011: Dans l'avion je sympathise avec une anglaise en road trip également. Arrivé à l'aéroport de Singapour le soir, un couple de francais dans la navette m'aide à prendre une carte pour le metro et nous bavassons, je suis toujours énervé d'avoir perdu ma CB. J'arrive à trouver le Queen Condo où mon pote Yoan habite: 3 tours immenses avec une piscine non moins gigantesque au milieu. Il m'accueille à bras ouverts, me file des dollars et les meilleurs coins à visiter.

J'irai faire les jardins botaniques, chinois, japonais, la canopee walk, les henderson waves, je passerai 1h à chercher un parapluie pas cher dans les immenses mall consumeristes de luxe détrempé comme un chien, nous ferons la fête au milieu du condo, barbecue au bord de la piscine, bières à clarck quai, vue en haut de Marina Bay (astuce pour ne pas payer les 20$: se faire passer pr un client de l'hotel et prendre les ascenseurs de l'hotel qui vont au restaurant), casino en dessous avec Rita et Chen, spectacle de lumières sur jets d'eau propagandiste, foodcourt avec Camille... Je ne m'ennuie pas de la semaine et vais même à espèrer, lors de la visite du studio d'Ubisoft, un job là bas.

Mais l'appel de la nature reviens et sous les conseils de Yoan je prend un billet de bus pour Pulau Tioman, une ile à l'est de la Malaisie.

27 aout J11- Je passe prendre Ben a l'aeroport en prenant soin d'eviter les flics, et debute notre mob trip sur la route pour Ubud, village devenu depuis quelques annees tres touristique mais toujours charmant.. on arrive tard et nous laissons guides par Widia, un balinais au sourire permanent qui nous conduit chez lui ou il loue 3 charmants bungallows. Les coqs sont dans la cour, decoree de bassins, de fleurs et d'offrandes balinaises, ca change de l'urbanisme et du bruit de Denpasar.

Widia est peintre et expose chez un ami en Hollande, mais aussi dans ses chambres, et nous nous retrouvons domine par une toile de femme nue a moitie cubiste et en face d'un visage de bonne soeur en larme.. etrange, mais cela donnera le ton de l'interet du village, ou chaque boutique a son exposition de peintures, bonnes ou mauvaises.

Nous rencontrons notre voisine le lendemain matin, Aurore, une francaise tres sympa avec qui nous dinerons le soir en parlant d'aventures.. Nous avons passe la journee a visiter la foret aux singes, decors parfait pour indiana jones, puis avons fait une rando dans les rizieres pour atterir dejeuner un excellent warung indien construit en bambou, avant de flaner sur le marche artisanal et dans la cour du palais.

Nous faisons un tour des temples et des paysages autours du village, il est vrai charmant mais assez chargé de touristes.

On tombe sur une cérémonie de crémation où tout le village est réuni sur la place et nous regarde passer en mob au milieu d'un oeil peu bienveillant..

Nous decidons de partir le lendemain pour, au port de Padangbay, prendre un ferry direction Lombok.

J13- Premier snorkelling sur la blue lagoon beach avec de grosses vagues assez dangereuses (on se coupe sur le corail) mais magnifiquement colore, puis nous prenons le ferry apres avoir soudoye les flics a l'embarquement (et oui tjs pas le sezame international licence).

Il ya beaucoup de vent, nous restons neanmoins sur le pont, Ben sympathise avec un etudiant de Lombok, le bateau a 2h de retard. Nous allons au seul hotel referencé dans le lonely planet au port de Lembar. Mauvais plan: l'accueil est sommaire et les chambres mauvaises, on entend soudain l'appel de la mosquee resonner (l'imam chante faux) et réalisons que nous avons franchi une frontière religieuse.

j14- C'est toujours ramadan, et le matin en guise de petit dejeuner ils nous proposent la meme chose que le soir: du mee goreng. Je prend quand même le contact d'un certain Hardi pour faire l'ascension du volcan Rinjani, chose qui se révèlera utile.

Nous reprenons la mob avec nos sacs de 30L devant et derriere via Mataram et Singigi, un joli site sur la cote ouest de Lombok, pour arriver au port de Bangsal, un des pires endroits du coin. Il faut négocier pour le parking de la mob férocement pour pas se faire facturer 10 fois le prix, et se frayer un chemin parmis les locaux pour acceder au bureau des billets officiels de shuttle boat pour les gili islands..

On arrive à Gili Trawangan et après quelques visites, trouvons notre piaule, qu'un jeune, que l'on surnomera « boney », gère: 2 lits, un miroir cassé, une douche froide et salée, ptits dej banana pancake / kopi.. que du bonheur.

On va se faire direct une session snorkelling dans le nord de l'île où une tortue nous attendait.. magique.

C'est l'anniversaire de Ben, le soir on se fait péter le bide avec un gros et bon poisson au barbecue sur la place publique. Bonne ambiance sur les grandes tablées.. rencontre d'un couple francais qui nous conseille un club de plongée.

J15- Grasse mat bien méritée puis booking d'une initiation à la plongée pour le lendemain à Big Bubble avec Seb, un instructeur francais. De nouveau quelques heures de snorkelling puis tour de l'île, couché de soleil avec des bintang, où on se dit qu'on est vraiment pas gais mais qu'on fait tous les trucs de couple. On est anormalement fatigués, surement une insolation dans l'eau.

Le soir boney et ses potes jouent de la guitare devant notre planque en buvant de l'alcool de palme (arak) mélangé à de la bintang: c'est mauvais mais on se joint à eux et je prend la basse. Ils nous proposeront tous les jours leurs fameux champignons magiques mais le cadre l'étant naturellement pour nous nous refuserons avec une nouvelle excuse chaque jour.

J16-

Découverte de la plongée avec Hitman et Bouleh.. un grand albinos et un gros paniqué dont la copine le suis partout en le prenant en photo.. ils sont sympa mais ce dernier nous fait perdre du temps à ne rien comprendre et fais quelque peu perdre patience à Seb. On adore la sensation mais faisons les radins en refusant de passer le premier niveau.. on y retournera le lendemain matin ayant changé d'avis.

Le soir nous retournons au marché aux poissons, pensant en retrouver un pour 50 000 Roupiahs comme la veille, mais c'est la fin du mois d'Aout et les habitants de l'île sont repartis au bled pour Edoulfitri.. avec du poisson.. on trouve à la place une francaise et une belge, s'étonnant comme nous des prix pratiqués, et allons tous les quatre se régaler de brochettes dans un resto bord de plage avec des Bintang et des Garuda (les cacahuètes nationales).

Nous resterons une semaine en compagnie d'Ellen et Marine.

J17-19

On se bouge pour, à 9h, commencer notre formation à l'obtention de l'open water, premier niveau de plongée chez PADI. Apprentissage théorique et pratique, nous allons voir les fonds multicolores de Meno Wall, Shark point, Coral Garden et Manta point pendant 2 jours; plongées entrecoupées par des soirées au pub et dans les resto - paillottes au bord de plage en compagnie des filles. J'organise pour la suite l'ascension du Rinjani à Lombok avec elles, nego à 650 000 Rp / pers pour 2 jours 2 nuits pension complète + trajet.

J19-21

Départ pour Lombok, on reprend la mob pour suivre la voiture qui nous emmène au pied du Rinjani, chez Hardi Krüger, organisateur d'ascension et gèrant d'un hotel. Rencontre au passage de Jeronimo, un mexicain fort sympathique qui travaille sur les plateformes pétrolières, à l'époque en Irak; et d'une troupe de flammands avec qui nous dineront. On ira se faire une ballade en fin d'aprèm à la cascade du coin, haute d'une 40taine de mètres. 

L'ascension démarre vers les 8h du matin pour 7h de montée à travers la forêt tout d'abord, puis la végétation moins dense avec au sol un endroit où l'on marche sur des braises à cause de la combustion spontanée de l'herbe, et pour finir sur la partie la plus ardue de cailloux et poussière. Nous arriverons en fin d'après midi et insisterons pour installer le campement au bord du cratère où le coucher de soleil fut splendide. On voit au loin à l'ouest le Gunung Agung de Bali.

Aller au sommet mériterai un jour de plus selon le guide et surtout plus d'argent alors nous renoncons le lendemain matin et après un lever de soleil pas dégueu nous redescendons en quelques 3h les 2000m de dénivelé avec Ben, ce qui nous fait louper le déjeuner avec les autres que nous attendrons quelques heures en compagnie des histoires du cuisto « un chinois qui a des affaires sur Java est allé sur le volcan sans guide, et on ne l'a jamais retrouvé, il s'est fait mangé par les grands singes c'est sur! Il faut toujours avoir un guide. »

Nous repartons pour passer la dernière soirée avec les filles sur Gili Meno, beaucoup plus calme que Trawangan, on fait les touristes de luxe en négociant un bungallow pour 4 au bord de la plage. Superbe coucher de soleil, bar puis resto de poissons grillés, et snorkelling au lever de soleil où 2 tortues nous attendent.

Les filles s'en vont en bateau de pèche avec une houle de plus d'un mètre, mais arriveront à bon port à Amed, notre prochaine destination également mais en différé car low budget travellers mob + ferry. Ce sera long, on rencontrera à nouveau un couple de belges venu faire le Rinjani pour leur voyage de noces (original!); puis on ira réveiller les propriétaires de bungallows réservés à l'avance.. les plus classes de notre séjour.

j 21 - 25: Nous repartons, toujours en vario, pour la côte est de Bali: Amed. Cet endroit est en fait composé de plusieurs villages côtiers avec de nombreuses plages de sable noir et spots de plongée. Nous irons prospecter quelques dive shops avant de nous en remettre au contact que j'avais eu quelques semaines avant via couchsurfing: Stephane, un belge immigré depuis quelques années au village de Lipah, travaillant chez eurodive. Très bon acceuil, on ira avec eux le lendemain sur l'épave du liberty wreck à Tulamben pour 2 formidables plongées avec un énorme banc de carangues, des anguilles de jardin, des raies et autres murènes et poissons scorpions..

A l'extrémité sud d'Amed nous irons également faire du snorkelling sur une petite épave japonaise dès le premier jour où, sortis de l'émerveillement de la cotemplation des coraux durs, mous et surtout colorés, nous rencontrerons Made, personnage dont on avait entendu parlé aux Gili par Marine, et Julia, une jeune instructrice de plongée en vacances.

Made paradise est un petit warung de 4 tables au bord de la route qui ne paye pas de mine, mais nous pouvons dire que nous y avons mangé l'une des meilleures cuisine balinaise, servie par son hôte toujours souriant et serviable. Nous irons boire des coups le lendemain soir au bar du coin avec lui et Julia, s'amusant du spectacle des "beach boys" qui draguent et sâoulent les blanches pour parfois le lendemain matin leur demander une aide financière pour leur famille.. Egalement au programme tous les jours dans cette bourgade des combats de coqs et des jeux au bord de la plage.

j26: Nous repartons pour mes derniers jours en la compagnie de Ben rejoindre Ellen sur la côte sud ouest et apprendre le surf. On retourne chez Reni en couchsurfing, Pedro est parti depuis un moment, et Moses, le colocataire singaporien et surfeur est là. On fait mieux connaissance de ce gars atypique, il nous fait rêver avec Hawai et nous allons tous ensemble essayer de surfer à Legian.

Puis direction le sud à Bingin, où nous trouverons, après bien des essais infructueux en haut de la falaise, un petit étage de paradis récemment construit, tenu par un indonesien mielleusement gay, où nous admireront les couchers de soleil sur impossible beach avant de profiter des poissons grillés sur la plage.

Ben ne veut plus partir, c'était à prévoir.

Je l'emmènerai tout de même le lendemain prendre son avion, la mine dépitée. Puis de retour à Bingin Ellen m'apprendra les rudiments du surf (je pris 3 ou 4 vagues, et 2 machines à laver), et nous irons nous promener à dreamland (amas de béton appartenant à la famille Suharto: à boycotter).

Nouvelle session surf avec Moses à Kuta, découverte des poppies lane de jour, puis Canggu, où on me file une longboard vraiment trop longue qui me fera faire de méchants saltos sur le corail.

13 septembre j44: Depart pour Singapour. Je me pointe avec 2h d'avance à l'aéroport, tranquillement et décontracté. Arrivé au dernier checkpoint on me réclame la taxe d'aéroport; chose que j'avais complètement omise puisque Air Asia ne le précise pas. Retour à l'extérieur de l'aéroport, la secu à repasser, pour retirer de l'argent. Là un mec qui en avait pour longtemps me laisse saplace au distributeur, et pendant la trasaction paf, une coupure d'électricité survient. La machine redémarera mais sans ressortir ma carte. Au téléphone, la banque nationale bni (à boycotter aussi du coup) me dit qu'ils ne peuvent rien faire. Je dois redemander mon sac pour y chercher un billet de secours en euro pour le changer et payer la taxe. Ils mettent 30 mins à le retrouver. Je n'ai plus d'avance sur le vol, plus d'argent, mais je peux le prendre. Cauchemar.

j -1 Je me met dans le bain parisien la veille de partir pour accroitre le dépaysement, rend visite à Guigui.. en plein mois d'aout j'apprécie les rues semi-désertes et la quietude de la capitale.. sauf quand il faut trouver un resto ouvert dans le 16ème ! Je vais visiter les bois de Boulogne dont j'ai si souvent entendu parler mais jamais fréquenté, tombe sur quelques vieux qui me regardent passer avec attention.. je pense à mon pote Bucheron, Romain de son vrai prénom, qui lors d'élagages dans le bois de son haut point de vue pouvait assister à des scènes en direct.. Après un petit sentier, regardant mes pieds je m'apercoie que je marche dans une mare de capotes, et en relevant la tête je comprend en saluant l'hote du bosquet en bas résilles.. Joli parc néanmoins, j'ai trouvé ca plus sympa que les boutiques des champs!
j 0: Depart d'Orly dans la matinee avec Air Asia, en compagnie des charmantes hotesses asiatiques toutes de rouge vetues. Conversant avec ma non moins charmante voisine, la dizaine d'heure de trajet passe vite, je la reverrai dans un foodcourt à Singapour.
J1: Arrivée à Denpasar en debut de matinee, très peu dormi, je me fait prendre mon sac par un porteur que je croie employe de l'aeroport, il me fait changer de l'argent en me disant que le taux est partout pareil (l'aeroport possede les plus bas de toute l'ile), et me demande avec insistance 100 000 Roupiah, soit 9€, une fortune pour eux.. au bout de 5mins je cede, énervé de m'etre fait roule.. et suis desagreable avec les taxis, mais l'un d'eux accepte quand meme de m'emmener à l'adresse de mon hote couchsurfeuse pour 50 000 (c'est dire si le porteur a fait une bonne affaire).

Premier contact avec la circulation, bordelique à souhait, et le conducteur me lache du mauvais cote de la route, je dois finir a pied en cherchant dans les petites rues derriere le centre commercial, heureusement Reni m'avait donne de bonnes indications et je fini par trouver son appartement, pose mes sacs et repart pour la plage à pied, quoi de mieux pour visiter une ville? Mauvaise idee, je me perd et frole l'accident a chaque traversee de rue.. rien n'est fait pour le pieton jusqu'a arriver pres de la mer. Plage de Kuta, Immense, Vagues puissantes, Ciel sans nuages, Brise rafraichissante..je fais une sieste en attendant le coucher de soleil. Retour chez Reni en ayant cette fois negocie un arriere de mob, je fais sa connaissance, une jeune indonesienne super sympa, je ne me trouve que tres peu de difference culturelle avec elle..  quand Pedro l'autre couchsurfer portugais que j'avais croise rentre un peu enerve contre moi, j'avais ferme la porte et garde la cle, l'enfermant dehors.. On se reconcilie en partageant de la Anker, beer from Jakarta.

J2: Je me fais reveiller par un gentil coup de pied de Pedro, le pote de Reni loueur de mobs est la, il en a une pour moi: un Vario a embrayage automatique, je la garderai un mois. Apres mon premier warung local ou l'on mange du nasi kampur pour moins d'1€, je retourne a la plage, mais ai deja envie d'aller voir ailleurs les temples, les rizieres et volcans que recele l'ile.
J3: Reni s'est delecte des tagliatelles champignons fromage que je lui ai fait (western food), mais qu'une fois le soleil couche, c'est toujours ramadan. On apprend a se connaitre, elle rigole tout le temps et chante super bien. Pedro veut me suivre dans le sud, on va visiter le temple d'Ulu Watu.

Revetus d'un sarong on se regale a la vue des vagues s'ecrasant contre les immenses falaises sur lesquelles est perche le temple, et on se marre en voyant la scene d'un macaque volant le smartphone d'une touriste japonaise, perche en haut de son arbre, ne le rendant qu'en echange d'une banane.

Mon compagnon de route veut absolument trouver impossible beach, un reef breack bien connu des surfeurs car assez difficile a prendre.. on fini par trouver en suivant la direction d'un panneau a moitie casse, au bout d'un petit chemin descendant la falaise, puis on va profiter du soleil couchant dans un bar espagnol, "El cabron", avec fatboys et piscine a debordement au dessus de la plage entre Dreamland et Bingin, sur la cote ouest de la péninsule sud de l'île.

On loupe un rencart couchsurfing le soir au marche aux poissons de Jimbaran.. dommage, je suis le "low budget spirit" de Pedro et rentre a Kuta.

J4-5: On bouge, toujours en mob, du cote du gunung Batur, le volcan toujours actif du Nord Est de Bali. Sur la route on s'arrêtera quelques minutes à la vue d'une crémation: un corps brulé par le gaz sur un cercueil de bambou, quelqu'un remue les membres pour qu'ils se consument..

Arrivés au point de vue on insiste pour aller par nos propres moyens au village Toya Bungkah au bord du lac, car deja les locaux veulent se faire du fric sur notre dos.. mais manque de pot on croise la route d'un "guide" et on se rend compte de la veritable mafia qu'ils instaurent autours de l'ascension du volcan.. on leur pardonnera car c'est une ressource non negligeable redistribuee, on l'espere, aux villages de la region, et reussissons a negocier l'ascension a 250 000. Depart a 4h du mat pour 1h30 de montee a la lampe torche. Petit dej avec des oeufs cuits dans les vapeurs brulantes du volcan, sandwichs a la banane fondue.. instants magiques au lever du soleil.

Rencontre d'une francaise partie pour un an à faire le tour de l'Australie, rencontre d'un photographe Australien travaillant à Dubai.. notre jeune guide Jero est finalement très sympa. On essaye de negocier la visite du cimetière de Trunyan pour voir les cadavres déposés à même le sol, mais trop cher. A conseiller au passage les bungallows de Lake Side Cottage au bord du lac au bout du village. La route retour nous réservera un combat de coqs avec concert de gamelan.

J6-9: Encore quelques jours à Kuta, avec un soir au marché de nuit de Denpasar à acheter des poissons frais qu'on grillera au barbecue, les vendeurs demandent à Reni d'où je viens, ils s'interessent aux touristes qui partagent leur quotidien. Un autre soir je vais assister à une cérémonie traditionnelle de danse et de gamelan, je suis le seul "buleh", les enfant rigolent, et on s'enuie ferme au bout d'une heure, l'histoire n'en fini pas (je n'y comprend rien) et nous risquons de partir avant que les esprits attirés par la cérémonie n'aient fuit.

Je vais un après midi m'inviter dans une villa, des couchsurfers ont posté sur le site qu'ils font une pool party tous les dimanches à Seminyak.. j'y rencontre un americain, 3 anglais et 3 indonésiennes très sympa. Il y a à Bali bon nombre de temples à visiter, mais il en est un que l'on voit sur énormément de cartes postales et qui est un peu décevant: Tanah Lot.

Nous y sommes allé en mob, et la route a sauvé notre ballade, s'arrêtant sur des plages de sable noir désertes, car ce temple ressemble un peu à une arnaque, on nous fait croire qu'on peut y entrer après le prix d'entrée et un don pour la bénédiction, mais on ne grimpe qu'une dizaine de marches avant de tomber sur une barrière interdisant l'entrée..

Autre soirée en compagnie d'autres couchsurfers qui commencent au finissent leurs voyages respectif... on fini sur la plage à admirer les étoiles.

Ben me contacte par mail en me demandant si ca m'embête s'il repousse encore son arrivée d'une ou plusieurs semaines.. mais finalement il viens comme prévu le lendemain 25 Aout.